mardi, 9 sept.
Élysée Montmartre - Paris
En 1982, cinq amis de la ville de Düsseldorf forment Die Toten Hosen. Les pronostics sur leur longévité étaient pessimistes : tout au plus quelques mois ! Débutant comme un groupe punk rock chaotique, ils sont pourtant devenus l’un des groupes les plus confirmés d’Allemagne.
Au fil des ans, ils ont vécu de nombreuses expériences : enregistrement d’une session avec le légendaire DJ de la BBC John Peel, des concerts illégaux en Allemagne de l’Est, affrontement avec la police lors d’émeutes, invitation par les Ramones lors de leur concert d’adieu en Amérique du Sud au stade du River Plate à Buenos Aires, menaces de mort de la part de néo-nazis, création de leur propre label, concerts acoustiques au Burgtheater de Vienne et sauvetage de leur club de football local, le Fortuna Düsseldorf.
Chaque Allemands les connaît, mais Die Toten Hosen ont aussi aussi une base de fans étonnamment importante en Argentine, où ils continuent à se produire régulièrement. À ce jour, ils ont sorti 17 albums studio, vendu plus de 14 millions de disques et cumulé deux milliards de streams. Avec 12 albums classés numéro un, ils détiennent le record du plus grand nombre d’albums en tête des charts en Allemagne.
Bien qu’ils remplissent désormais des stades, ils aiment toujours jouer des concerts dits Magical Mystery Gigs dans des hôpitaux, des chalets de ski, des salons, des prisons — et partout où ils sont invités. Engagés politiquement contre le racisme et l’antisémitisme, ils ont vu défiler six chanceliers allemands et restent plus actifs que jamais.